Contributions


En Arrière-plan
Conférence pour le séminaire L'expérience du Récit
EESAB site de Lorient - janvier 2020

Beyrouth, le palimpseste, le panoramique, une ville qui dort, deux hollandais du XVIIème, une équation à résoudre, le Cinémascope, des oiseaux de nuit, le Chelly Canyon, un temps ralenti, la Hudson River School of Painting, un hors-champ pompier, La prisonnière du désert, les séquoias, La mort de Siegfried, un jardin à Cancale, un travelling le long d'une rivière, Bogey et l'île de Bank, un tigre et un tombeau, l'atelier Dessin, la pierre noire, l'opération de soustraction, un marin vénitien, la tête de Goliath, Lisa Fremont et un colonel fragmenté, des prisons obscures et un parc Royal, une fenêtre embuée, le Nature Writing et Elizabeth Short, un cinéaste somnambule …
Comment parler de ces images qui apparaissent, disparaissent, en appellent d'autres, et qui finalement nourrissent la pratique du dessin en me permettant de développer mes propres récits …




Carnet de voyage dessiné Toi Di Bo
réalisé au Vietnam à Ho Chi Minh ville, Nha Trang et Hanoi
en janvier 2011
en collaboration avec Maureen Gaucher et Guillaume Lepoix
au bénéfice de l'ONG L'APPEL-Lorient









Au début de l'année 2011, deux étudiants de l'Ecole Supérieure d'Art de Lorient, accompagnés d'un enseignant, ont suivi une mission de l'ONG L'APPEL (Appel au développement pour les enfants du Monde) associée au Centre Hospitalier de Bretagne-Sud de Lorient. Portant sur le programme Naissance et handicap au Vietnam, cette mission s'est déroulée à Ho Chi Minh ville et dans la province de Khan Hoa. Pour les dessinateurs, l'objectif était d'enregistrer la mémoire de cet échange professionnel, médical et culturel. Le carnet de voyage est un ouvrage édité et vendu au profit de l'APPEL.

Extrait du journal Le Télégramme / Lorient.



Dessins pour le film d'animation Le jour de gloire ...
de Bruno Collet (Productions Vivement Lundi ! - Rennes)
2006










Source d'inspiration : la Peinture.
Dans le travail d'écriture et de préparation de Bruno Collet pour Le jour de gloire ... la peinture est intervenue à deux moments. Comme source d'inspiration pour le scénario avec l'oeuvre de Mathurin Méheut, puis comme outil de recherche plastique lors de la collaboration avec le peintre Guy Prévost.
...
Pour son film, Bruno Collet avait un univers, un personnage, mais il n'arrivait pas à traduire visuellement l'esthétique qu'il recherchait. Il décide donc de travailler avec Guy Prévost, un peintre qu'il avait rencontré aux Beaux-Arts de Rennes pendant ses études.
Depuis plusieurs années, Guy est inspiré par la photo et le cinéma. "Dans son travail, il y avait un rapport à la monochromie qui correspondait à ce vers quoi je voulais tendre pour l'image du film : une image non pas en noir et blanc mais en noir et bleu horizon (la couleur des uniformes des Poilus). Je savais qu'il avait fait une série de croquis après le conflit libanais des années 80 et que le caractère historique de mon film pouvait l'intéresser. Dès les premières encres, je me rends compte qu'il m'apporte une solution pour la texture du ciel. Les taches qui apparaissent sur ses peintures symbolisent aussi bien les nuages empoisonnés, des explosions, une matière vivante qui me fait penser à des cellules. J'avais trouvé pour le ciel un poids et une dimension organique qui pouvait cohabiter de manière homogène avec la matière du sol. En traitant les dessins grâce à un logiciel de morphing, nous avons pu animer ces taches colorées et donner une dynamique, un mouvement aux ciels".

Propos recueillis par Jean-François Le Corre.
Texte extrait du site internet de Vivement Lundi !





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